ANADIA Niger 2 (*)
ANADIA 2.0 est la deuxième phase du projet ANADIA Niger et a l’objectif de contribuer au développement d’une agriculture durable, adaptée au changement climatique et moins vulnérable aux événements extrêmes afin de soutenir la sécurité alimentaire du Niger.
ANADIA 2.0 est un projet de Formation et Recherche pour le Développement.
Anadia 2.0 est un projet cofinancé par la AICS et réalisé par l’Institut de Biométéorologie (IBIMET) du Conseil National de la Recherche d’Italie (CNR), la Direction de la Météorologie Nationale du Niger (DMN) et le Département Interuniversitaire de Science, Projet et Politique du Territoire (DIST) de l’Université Polytechnique de Turin.
BÉNÉFICIAIRES
Les bénéficiaires de l’initiative seront en premier lieu les populations plus vulnérables des 6 communes d’interventions dans la Région de Tillabéry (Ouro Gueladjo, Imanan, Gotheye, Namaro, Torodi, et Dargol) et des 5 communes de la Région de Dosso.
ACTIVITÉS
ANADIA 2.0 sera mis en œuvre à travers un programme de renforcement des capacités adapté à plusieurs niveaux - du niveau national au niveau local - par un échange continu et un mécanisme en cascade qui permettra la formation des formateurs s'élargissant progressivement la base des bénéficiaires.
• Renforcement des capacités nationales et locales d’évaluation des risques climatiques à travers la formation et des outils d’analyse.
• Renforcement des capacités de Réduction des Risques et d’Adaptation climatique à travers des applications spécifiques pour les inondations et pour la sécheresse.
• Communication et sensibilisation.
FORMATION
La formation sera accompagnée par l'application sur des cas d’étude aux niveaux régional et local afin d’affiner les outils méthodologiques et analytiques.
• Formation/Action dans la nouvelle région cible pour les services régionaux sur l’analyse du risque climatique en agriculture avec focus prioritaire sur les inondations et la sècheresse, pour l’identification des zones/communes prioritaires.
• Formations spécialisées en Italie pour les services techniques de l’équipe ANADIA 2 et dans la sous-région sur les prévisions saisonnières
• Formation/Action dans les communes pilotes des régions cibles pour l’application de l’approche ANADIA au niveau local: formation sur l’analyse du risque d’inondation au niveau local et application pratique avec les populations, formation des paysans observateurs, formation des vulgarisateurs agricoles et des agents des radios Rurales.
• Formation sur la base de Données Inondations et chaîne d’acquisition des données.
• Formation sur l’alerte précoce pour les inondations.
• Collaboration avec le master universitaire AGRINOVIA.
RÉDUCTION DES RISQUES CLIMATIQUES ET PLANIFICATION LOCALE
Le développement durable demande la réduction du risque des catastrophes avec l’adaptation au changement climatique et le renforcement des capacités productives. Comme indiquent l’OMM et l’UNISDR, il s’agit de stimuler une culture de résilience et de prévention, à travers le renforcement
des capacités et la provision de produits et services climatiques pour la réduction des risques de catastrophe dans tous les secteurs socioéconomiques. La réduction des risques consiste en des concepts et des pratiques visant à réduire l’exposition et la vulnérabilité des personnes et des biens aux risques, à travers la gestion rationnelle des terres et de l’environnement et l’amélioration de la préparation aux aléas.
Renforcement des capacités de réduction des risques et d’adaptation climatique
• Système Locale d’Alerte Précoce pour les Inondations de la Sirba (SLAPIS)contre le risque d’inondation: cette activité a l’objectif de promouvoir des changements décisionnels et comportementaux au niveau communautaire - de l’attitude réactive à celle proactive - à travers la mise en place d’un système communautaire d’alerte précoce intégrant prévisions et observations des crues.
• Assistance agrométéorologique aux producteurs ruraux contre le risque de sécheresse. Renforcer l’assistance agrométéorologique pour les producteurs ruraux des régions cibles, face à une augmentation de la variabilité climatique, en introduisant des nouveaux mécanismes de communication et collaboration entre producteurs, services techniques (locaux et centraux) et les radios rurales.